1. |
Loser
01:56
|
|
||
je suis in loser
parce que j'ai peur de l'adversité
je suis un loser
parce que j'ai peur de trop donner
je suis un loser
car de ce monde je suis effrayé
refrain:
je gagnerai jamais rien de ma vie
je veux pas faire face à mon destin
car je serai toujours un moins que rien
je suis un loser
car je n'ai pas vu le temps s'écouler
je suis un loser
je n'ai pas envie de le rattraper
je suis un loser
car de ce monde je suis effrayé
refrain
je suis un loser
mes sentiments je veux pas révéler
je suis un loser
et dans vingt ans je vais le regretter
je suis un loser
car de ce monde je suis effrayé
refrain
je suis un loser
à la réalité j'ai voulu échapper
je suis un loser
ce putain de monde m'a rattrappé
je suis un loser
six pieds sous terre il m'a enterré
refrain
|
||||
2. |
I'm still
02:02
|
|
||
Don't want to work any work
Still doing my shitty job
Don't want to remain single
Still afraide of love
Don't want to get fatter
Still eating junk food
Don't want to be a consumer
Still buying useless things
I'd like to change my life
(but) I think i'm too scared
I'd like to change my life
Would be easier to kill myself
Just want to see the world
Still watching my tv set
Just want to fall in love
Still getting drunk at the bar
Just want to be an artist
Still playing punk rock
Just want to help some people
Still acting so selfish
|
||||
3. |
Vie d'famille
02:24
|
|
||
Il a 32 ans
Marié, deux enfants
Bien sous tous rapports
Les chiens, il adore
Un boulot très bien
Des tas de copains
Le soir au bistrot
Juste dix apéros
Ensuite bien bourré
Il rentre pour bouffer
Les gosses sont pieutés
La peur d'être cognés
La maison est propre
bobonne reine de l'ordre
Stressée dans son lit
Guette l'homme de sa vie
Combien de femmes battues
Tu croises dans la rue ?
De gosses cassés par un père alcoolisé ?
Par un mâle qui veut s'affirmer ?
Avant il savait rire
maintenant c'est le pire
C'est p't être son alliance
Qu'a réveillé sa violence
Marques bleues de l'être aimé
Caresses à coups d'ceinture
Pauvre femme mariée
Qui assume les coups durs
Femmes battues, gosses terrorisés
finiront par se révolter
Contre tous ces médecins,
Qui les nourrissent à coups d'poings
Femmes traumatisées
Ne faites pas de cadeaux
A cet enfant de salaud
Qui est votre bourreau.
|
||||
4. |
|
|||
Avons nous peur
D'être chômeur
servir un exploiteur
Est-ce vraiment le bonheur ?
Etudiants ou apprentis
luttent pour leur avenir
Pour un monde meilleur
Au pris de leur sueur
Menaces de licenciement
pour les faire rester dans le rang
Reprenons le pavé
Pour voir nos rêves réalisés
Pendant qu'ils s'enrichissent
D'autres s'appauvrissent
Arrêtons de travailler
Pour profiter de la liberté
Refusons l'argent
qui nous empêche d'être fainéant
Le bonheur c'est pas l'usine
Qui nous mène à la ruine
Avec leur logique libérale
Pour faire du chiffre, ils font mal
Et font des bénéfices
Au prix de nos sacrifices
Ne pas vouloir se taire
Ne plus se laisser faire
Garder le poing levé
Symbole d'une liberté volée
Vivre comme on l'entend
Sans chômeur, ni mendiant
Sans flics, ni syndiqués
Cessons d'être exploités
Cessons d'être exploités
Retrouvons notre liberté
Reprenons le pavé
Pour voir nos rêves réalisés
|
||||
5. |
Cable 54
01:59
|
|
||
They live, we sleep
They command, we obey
Money is the religion
Don't think and watch TV
It's cable 54
On your television
And it's reality
They tell us how to live
Fear and obey authority
Money is your god
Be comfort, buy and consume
It's cable 54
It's not a fiction
Just plain reality
We'll never awake
We'll never be free
Money will save you
Cathode-ray tube slaves
It's cable 54
Worlwide network
The capitalist society
|
||||
6. |
Mal de crâne
01:59
|
|
||
Je me demande ce qui m'arrive.
Qu'est-ce qui me fait partir à la dérive.
J'me souviens toujours pas de ce qui c'est passé.
Ce mal de crâne va finir par me bouffer.
J'ai plein de sang sur les mains.
Une grosse blessure qui me rend pas bien.
Pour survivre, j'ai du tout arracher.
Dans ma tête tout est confus mais...
Petit à petit, je me souviens
Petit à petit, tout me reviens
J'ai dû me l'arracher avec ce couteau.
Pour survivre, j'ai dû agir comme un bourreau.
Je ne sais plus comment je m'appelle,
mais j'suis pas mort aux dernières nouvelles.
Je cherche toujours ce que j'me suis arraché.
Dans ces détritus éparpillés.
Qui baignent dans une grande marre de sang.
Putain qu'est-ce que c'était violent.
C'était cette puce que j'ai retrouvé;
Elle commençait doucement à m'altérer.
J'ai l'impression qu'elle représente encore un danger.
Et que ma tête va finir par exploser.
Cette petite chose allait m'aliéner.
Heureusement pour moi je l'ai arrachée.
Avec un peu plus d'hésitation.
Ma tête explosait et j'étais bon.
|
||||
7. |
|
|||
Ils n'ont jamais rien demandé... jamais
Dans le silence et sous nos yeux voiles.
De jeunes âmes sont bafouées
Pour le plaisir d'hommes frustrés.
Sans scrupules ces enfants violés.
A jamais leurs rêves seront hantés
Par ces actes qui sans cesse répétés
D'un avenir sain vont les priver
Et d'un autre destin qu'ils auraient mérité
Ils n'ont jamais rien demandé
Et pourtant l'homme leur a tout volé
Rendons leur ce qu'ils ont tant mérité
Leur droit à la vie, à la liberté
Dans le silence et sous nos yeux voilés
De jeunes enfants sont exploités
Par des adultes qui ne veulent que rentabiliser
En les forçant à travailler
Une cinquantaine d'heures bien pesée
En les privant de leur scolarité
De leur droit de de s'amuser
Et de leur jeunesse dont ils veulent profiter
Dans le silence et sous nos yeux voilés
De jeunes gosses et sous nos yeux voilés
Dans des guerres qu'ils n'ont pas déclaré
Et pour des causes non expliquées
Des armes chargées on leur a donné
Avec comme règle d'exterminer
D'autres gosses qu'ils vont regarder
Et de plusieurs balles vont les tuer
|
||||
8. |
Footfaf
02:19
|
|
||
Une balle ici et une balle là,
Le foot est devenu une guerre,
Une balle ici et une balle là
On s'tue entre supporter
Le foot est devenu la détente
De tous les haineux au flingue qui chante
Ton grand-père allait au stade,
Après 6 jours de boulot crade,
Encourager l'US Ducon,
Tout en s'tapant des litrons,
Mais toi tu vas au stade
Pour tes putains de ratonnades
Le fascisme se chauffe les fesses
Sur les tristes sièges en béton,
D'un stade rempli de pognon,
Faux espaces verts d'une banlieue,
Où tous ces fachos footeux,
Tendent le bras dans la liesse.
Foot, la vitrine du capital,
Où le fascisme est normal,
Quand tu tapes dans le ballon,
Tu peux gagner plein de pognon
Tu fais jouir tous ces mâles,
Qui supportent le front national
|
||||
9. |
Next in line
02:56
|
|
||
Throwing sand in natives face
We'll rule the country
Making them blind
We'll rape their land
We will conquer the world
And you are the next
In our line of sight
line of sight
Screwing wives and daughters
We'll bring them diseases
Making them sick
We'll exterminate them
Destroying culture and believes
We'll teach the good
Making them dumb
We'll enslave them
And it's happening now
It's about present days
So take warning
We'll fuck you up
|
||||
10. |
Nobody
01:10
|
|
||
Nobody
All you want is nothing.
You're tired of this stupid life.
loneliness destroys your mind,
And nobody believes you !
Nobody
Nobody
Now you're turning crazy.
You're thinking about suicide !
But fear keeps you far from it.
And nobody understands you !
Nobody.
Nobody.
Now you live in blindness,
Reality is scaring you,
Always hope for some help.
But nobody's gonna see you !
Nobody
Nobody
You are living for nothing !
Someday you'll fade away.
Story of your life will disappear.
And nobody will think of you !
Nobody
Nobody
|
||||
11. |
Seconde chance
02:17
|
|
||
Comme tous les parents qui croyaient bien faire
ils ont décidé ton arrivé sur terre
C'est toujours bien un garçon dans la famille
Mais quel gâchis, t'aurais aimé être une fille
Il faut se rendre à l'évidence
on a rarement droit à une seconde chance
T'as pas le temps de grandir, t'es déjà à l'école
respecte les horaires et les cadences folles
pas de temps morts pour devenir directeur
dommage pour toi, tu voulais faire rêveur
Tu choisi de vivre en loup solitaire
la fête, les potes et surtout la biére
Passe le temps, tu commences à te faire chier
Trop tard pour toi, plus personne veut t'aimer
Seul, tout seul, dans ton petit logement
Les années filent sans le moindre événement
Les infirmières font, pour toi, de leur mieux
ça fait vraiment chier, tu voulais pas devenir vieux
il faut se rendre à l'évidence
t'as que la mort comme seconde chance
|
||||
12. |
Morne existence
02:06
|
|
||
Elle se lève à l'aurore,
Et se perd dans l'décor,
De la qui l'ignore,
Et qui s'fout de son sort.
Dans un grand building vitreux,
Elle nettoie les bureaux luxueux,
Les beaux meubles poussiéreux,
Elle récure les chiottes bouseux.
Tout brille pour les clients ravis,
Pa de bonjour, pas un merci,
Elle disparaît dans la superficie,
On marche dessus, on l'humile
Ouvrier manutentionnaire,
Il bosse pour un salaire de misère,
Pour pas être viré, il doit se taire,
Face au patron millionnaire
Travail mécanique qui l'épuise,
Pour éviter qu'il ne dise,
Que pour le fric on l'utilise,
Fric dont il ne verra jamais la mise
Ils s'enfoncent dans la routine,
Elle reste à la cuisine,
Lui se descend de la bibine,
Dans une attitude toute masculine.
Après le repas, séance télé,
Ensuite, ils vont s'coucher,
L'amour tous les samedis,
De toute façon, le désir les a fui.
|
||||
13. |
No Cop
01:26
|
|
||
Can't you really understand
I've got no murder plan
but it's not my hope
to be friend with a cop
i'm not a killer
I'm not a dealer
If i want a justice
It's not with the police
If your way is oppression
Get out, it's not my solution
how can you talk about reason
when you walk with a weapon
the legal license to kill
can't be for me goof deal
no gun for the police
no gun for your milice
no gun for fascists
no gun for terrorists
I'm not a dealer
I'm not a killer
|
||||
14. |
Lot of fun
01:36
|
|
||
Now i walk in the streets
Shooting at alive things
All those weak creatures
They look fucking scared
When i aimed at them
I got a new gun
Gonna have a lot of fun
Then i pull the trigger
Blood red stains on the walls
Blood red rivers from bodies
Flood straight to gutters
Corpses left behind me
Here come the men in blue
They'll try to stop me
But I'm already dead
Living a meanless life
In a humanless society
|
||||
15. |
Intro
01:09
|
|
Fuck da tourist Annecy, France
Nos textes sont en français, parfois en anglais ou en arabe, et parlent essentiellement de la misère du quotidien : travail, télévision, violence masculine, toutes les "joyeusetés" de la mondialisation libérale... Le tout sous notre regard cynique et plein de dérision. ... more
Streaming and Download help
If you like Fuck da tourist, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp